Partir
Mais partir après tout
Il faut toujours partir
Quelque part ou ailleurs
Vivre est un long départ
C était un bonheur d’eau de grives de roches
Dans le creux d’herbes fines d’une fontaine
Ils allaient un brin de graminées en bouche
Sous le vent doux qui sentait la terre chaude
Tout lui revient au cœur
Ses yeux de châtaigne
Le goût vert du pays
La promesse d’aimer
Chaque montagnard est une montagne de roc
Qui attire le vent l’ouragan et la foudre
Le chagrin ruisselle des cœurs les plus ardents
Les mots qu’on n’a su dire s’envolent au vent