Les retrouvailles de l’enfant des fées 11
Toujours une oreille au vent pour les bavardages
Des colporteurs des musiciens des mendiants
Qui passaient à l’auberge de la belle bergère
Gaspard sait-on jamais écoutait les rumeurs
Un jour où je gardais mes chèvres dans un bois
Un enfant pâle est apparu dans le brouillard
Qui se protégeait du soleil avec ses bras
Un enfant des fées sans doute dit le berger
Il avait vécu sous la terre avait-il dit
Avant de repartir au milieu des gentianes
Déjà gaspard préparait la caravane
Pour gagner le haut-pays des pâturages
Là-haut on planait sur les vagues de forêts
Au-dessus de la large vallée bleuissante
Et la marqueterie des prés et des bois
Cette immense prairie parsemée de jonquilles
Il était là derrière la haie verte d’églantiers
Dont les roses brillaient d’un poudroiement d’or
Pâle et maigre à compter les dents sous ses joues
L’enfant par qui la vie allait recommencer
Une onde de sang emplissait Gaspard de force
Venue de la puissance même de la montagne
Bonheur ou malheur à venir il ne savait
Mais la lumière des yeux de son amie l’apaisait.